Selon le Baromètre de ManpowerGroup publié ce jour, la reprise sur le marché de l’emploi devrait nettement s’accélérer au cours des trois prochains mois en Belgique et dans le monde. Sur les 520 employeurs belges sondés fin juillet par ManpowerGroup (1) , un sur deux (50%) prévoit d’augmenter ses effectifs d’ici la fin du mois de décembre 2021, tandis que u n sur cinq (20%) prévoit de lesson reduire. 28% of the employeurs interrogés n’anticipent aucun changement . Après correction des variations saisonnières, la Prévision Nette d’Emploi (2) – ou le différentiel entre le pourcentage d’employeurs prévoyant des embauches et le pourcentage de ceux prévoyant des licenciements – atteint lavaleur très optimiste de +30%, and progression pour le cinquième trimestre consécutif. C’est une boom de spectacular de 16 points par rapport au trimestre précédent et de 29 points par rapport au quatrième trimestre 2020. Il s’agit de la Prévision Nette d’Emploi la plus élevée jamais enregistrée depuis le lancement du Baromètre de ManpowerGroup en Belgium and 2003.
« The success of the campaign of vaccination et the assistance of the mesures sanitaires, of the confidence of the employeurs en Belgique et dans le monde » explique Philippe Lacroix, Managing Director of the ManpowerGroup BeLux. « La Prévision Nette d’Emploi poster un level jamais atteint en Belgique, comme dans our autres pays sondés. Dans le meme temps, les employeurs ne parvinnent pas à remplir suffisamment rapidement leurs postes vacants en raison des pénuries de talents, qui atteignent des levelsx record depuis quinze ans pour le deuxième trimestre consécutif, tant au level national (77%) que dans les trois regions du pays : 83% des employeurs à Bruxelles et 75% des employeurs en Flandre et en Wallonie éprouvent des difficultés à remplir leurs postes vacants. Les results de notre survey indiquent clairement que nous sommes plongés dans un ‘marché de candidats’ , ce qui signifie que les entreprises se disputent les meilleurs talents en mettant en place des stratégies concrètes d’attraction et de rétentions. Un nouvel ‘ordre du travail’ est en train d’émerger, axé sur les choix individuels des travailleurs qui on repris la main et qui s’attendent à ce que l’on s’adapte à leurs attentes, surtout les plus qualifiés. »
Selon les résultats de l’enquête, les employeurs anticipent des marchés de l’emploi dynamiques et des créations nettes d’emploi dans les trois régions au cours du prochain trimestre : +33% en Wallonie, +32% en Flandre et 27% à Bruxelles. Les intentions de recrutement sont en forte progression partout, tant par rapport au trimestre précédent que par rapport à la même période l’an dernier.
Les employeurs de tous les sept secteurs d’activité pour lesquels des données sont disponibles(2) anticipent des créations d’emploi au cours du quatrième trimestre 2021. Ce sont les employeurs du secteur de la Finance, de l’assurance, de l’immobilier et des services aux entreprises (+38%) qui se montrent les plus optimistes, devant ceux du Commerce de gros et de détail (+36%) et de l’Industrie manufacturière (+35%). Les intentions de recrutement sont également fort encourageantes dans le secteur des Services publics, de la santé, de l’éducation et des services collectifs (+ 31%) ainsi dans le secteur de la Construction (+28%) et dans le secteur du Transport et de la logistique (+23%). Enfin, ce sont les employeurs du secteur ‘Autre production’ (+12%) – Agriculture et pêche, Electricité Gaz et eau, Industries extractives – qui anticipent les prévisions les plus prudentes.
Selon l’enquête de ManpowerGroup, la Prévision Nette d’Emploi affiche une valeur en progression en fonction de la taille de l’entreprise : + 8% pour les micro-entreprises (< 10 travailleurs), +22% pour les petites entreprises (10-49 travailleurs), +28% pour les moyennes entreprises (50-249 travailleurs) et +39% dans les grandes entreprises (≥ 250 travailleurs).
Pour surmonter les pénuries permanentes de main-d’œuvre qui touchent encore 77% des employeurs belges sondés par ManpowerGroup – un chiffre en diminution de 6 points par rapport au trimestre précédent mais toujours au plus haut depuis en 15 ans –, les entreprises doivent rivaliser de créativité pour remplir leurs postes vacants.
37% des organisations investissement dans la formation, le développement des compétences et le coaching, tandis que 72% d’entre elles déclarent vouloir offrir une plus grande flexibilité, tant au niveau des horaires (41%) que les lieux de travail (31%) – télétravail ou travail dans lieux satellites. 30% des employeurs sont prêts à améliorer les conditions salariales pour attirer des candidats et 23% offrent des avantages non-financiers comme des congés. Enfin, 19% des employeurs se disent prêts à diminuer leurs exigences en matière de compétences ou de l’expérience lorsqu’ils recrutent, tandis que 10% d’entre eux pourraient décider de ne plus évaluer les compétences des candidats.
La formation s’impose comme la priorité à court terme pour les départements de ressources humaines et beaucoup d’entreprises se préparent à lancer de nouvelles initiatives en ce domaine au cours des six prochains mois. En effet, 30% des employeurs sondés prévoient de lancer des nouveaux programmes de formation techniques, 26% vont renforcer les compétences des managers, 25% d’entre eux prévoient de proposer des nouvelles formations pour améliorer les soft skills (communication, time management etc.), tandis que 22% d’entre eux vont initier des programmes de coaching de carrière individualisé pour pallier les manques de talents disponibles.
L’enquête de ManpowerGroup montre que toutes les catégories de talents de l’entreprise doivent être ciblées en vue de programmes de recyclage ou d’amélioration des compétences (reskilling/upskilling), qu’il s’agisse des jeunes diplômés (38%), du personnel moins qualifié (38%), du personnel hautement qualifié (37%) ou des travailleurs de plus de 50 ans (22%).
Face aux défis de la formation continue, le coût financier (22%), le temps (22%), le manque de connaissance ou de stratégies concernant les formations à initier (13%) sont cités comme les principaux obstacles. « Dans un monde qui change toujours plus vite, qui s’automatise, se digitalise et devient virtuel, les compétences sont plus que jamais sous pression et sont menacées d’obsolescence. Dès lors, après le ‘jobs, jobs, jobs’, c’est ‘formations, formation, formations’ qui est le slogan d’actualité sur le marché de l’emploi » ajoute Philippe Lacroix.
ManpowerGroup a sondé les intentions de recrutement de plus de 44.000 employeurs dans le monde pour le quatrième trimestre 2021. Les perspectives d’emploi sont positives dans 41 pays et territoires sondés sur 43, et en progression dans 31 d’entre eux en comparaison trimestrielle. Cette tendance encourageante est observée également dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), avec des intentions de recrutement positives dans les 25 pays des 26 pays sondés, en progression dans 20 d’entre eux en comparaison trimestrielle. Fait marquant : 11 pays enregistrent leur Prévision Nette d’Emploi la plus forte depuis le lancement de l’enquête – États-Unis (+48%), Canada (+40%), Pays-Bas (+40%), Mexique (+39%), France (+37%), Irlande (+34%), Espagne (+32%), Royaume-Uni (+32%), Belgique (+30%), Allemagne (+28%) et Italie (+28%). Les perspectives d’emploi sont également très optimistes en Inde (+44%), tandis qu’elles sont plus modestes au Japon (+16%), au Brésil (+14%) , en Chine (+12%) ou en Australie (+12%).
Comme en Belgique, les perspectives d’emploi encourageantes s’accompagnent de pénuries de talents au plus haut depuis 15 ans pour le second trimestre consécutif, et qui touchent 69% des employeurs au niveau mondial (statu quo par rapport au trimestre précédent), et 73% des employeurs dans la région EMEA (baisse de 1 point par rapport au trimestre précédent).
Les résultats de la prochaine édition du Baromètre ManpowerGroup des perspectives d’Emploi seront diffusés le 14 décembre 2021 (1er trimestre 2022).
(1) La méthodologie utilisée pour collecter les données de la Prévision Nette d’Emploi a connnu une évolution importante à partir de [Q4 2021 / Q1 2022]. Les répondants des trimestres précédents étaient contactés par téléphone. Avec le passage au travail à distance et une dépendance beaucoup plus grande à l’égard d’Internet, les réponses à l’enquête sont désormais recueillies en ligne. Les répondants sont membres de panels en ligne à double opt-in et sont incités à répondre à l’enquête. La question posée et le profil du répondant restent inchangés. La taille de l’organisation et le secteur sont normalisés dans tous les pays afin de permettre des comparaisons internationales.
(2) The valeur de la Prévision Nette d’Emploi est obtenue en déduisant du pourcentage des employeurs anticipant une boom de l’emploi total, le pourcentage des employeurs prévoyant une baisse de l’emploi dans leur entreprise pour le trimestre suivant. Il s’agit donc ici du solde net des prévisions d’emploi, qui peut être aussi bien positif que negative. Les commentaires se basent sur les données désaisonnalisées, lorsqu’elles sont available. Les données corrigées des variations saisonnières ne sont pas disponibles pour la Croatia.
(3) L’analyse séparée du secteur Horeca n’est pas disponible pour le quatrième trimestre 2021.