Le monde du travail tel que nous l’avons connu ne sera bientôt plus. La pandémie ayant agi comme le catalyseur de profondes transformations, 2022 constitue une année charnière pour les entreprises du monde entier. Sentant le vent du renouveau, ManpowerGroup est allé à la rencontre de 5000 actifs autour du globe pour décrypter ce basculement et aider toutes les parties prenantes actives sur le marché du travail à prendre, sans plus attendre, le virage. L’étude ‘The Great Realization’révèle 20 tendances du monde du travail de demain, autour de quatre grandes thématiques : les aspirations des salariés, la transformation des entreprises, la pénurie des talents, et l’essor des technologies. Décryptage.
En 2020, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU alertait sur le bouleversement qu’allait connaître le monde du travail avec la crise. Cette révolution s’est confirmée et impose aux entreprises du monde entier de se réinventer sans plus tarder. L’étude « The Great Realization » le souligne bien, « les tendances à l’origine de la transformation actuelle n’ont rien de nouveau, mais leur degré d’urgence est inédit ». L’étude permet de mieux cerner les changements nécessaires, à amorcer sans plus attendre. Les objectifs à atteindre ? Répondre aux nouvelles attentes des talents pour les attirer et les fidéliser, prendre le virage du digital et s’inscrire dans une démarche responsable socialement et écologiquement.
« Nos entreprises doivent se transformer, devenir plus agiles, plus résilientes, plus durables, plus engagées, dans un contexte imprévibile et où la concurrence se fait toujours plus forte. Notre étude permet à chaque organisation de se confronter aux 20 tendances identifiées au niveau mondial, pour créer ensuite une nouvelle charte de travail. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas de solutions toute faites. C’est par une plus grande écoute des besoins individuels, une volonté de se réinventer en continu, une vision claire des enjeux de transitions digitales et environnementales que les entreprises d’aujourd’hui deviendront les leaders de demain » affirme Sébastien Delfosse, Managing Director de ManpowerGroup BeLux.
Sans surprise, l’enquête montre combien la flexibilité est désormais profondément ancrée dans les attentes des travailleurs qui veulent pouvoir organiser l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle avec un maximum de liberté. Alors que le travail hybride devient la norme, cette recherche de flexibilité n’est plus réservée à certaines de catégories de travailleurs comme dans le passé mais est recherchée par tout le monde.
Ainsi l’étude révèle que :
Au cours de la crise du covid, les individus ont également davantage pris conscience de leur fragilité. En conséquence, ils recherchent aujourd’hui plus de protection afin de bâtir leur futur dans la sérénité. Ils veulent que leur employeur fasse preuve d’empathie et se soucie de leur bien-être, de leur santé (mentale), de leur sécurité financière, mais également de leur employabilité.
Il ressort que:
Après avoir exprimé le besoin de s’organiser au quotidien pour obtenir une meilleure qualité de vie, les personnes interrogées par ManpowerGroup ont clairement exprimé le désir de s’engager collectivement. En effet, un nombre croissant de travailleurs – qui se sont par ailleurs montrés très concernés et motivivés par leur travail – veulent trouver davantage de sens dans leur travail. Concrètement, cela doit se traduire par un fort engagement sociétal de la part des entreprises, aussi au niveau environnemental, un engagement porté par la direction et le leadership. A l’ inverse, si ces attentes ne sont pas prises en compte, ils n’hésiteront pas à remettre leur démission.
L’enquête de ManpowerGroup montre que :
Dans un environnement marqué par des pénuries mondiales des talents – 69% des employeurs sondés par ManpowerGroup dans le monde (et 83% en Belgique) déclarent éprouver éprouver des difficultés à remplir leurs postes vacants – les entreprises doivent emboîter le pas. La transition vers les nouveaux métiers notamment liés à la transformation digitale ne devra pas se faire au détriment des valeurs de parité, de diversité et de développement durable. L’usage des nouvelles technologies associé à de nouvelles politiques de gestion des ressources humaines doit servir à réduire les inégalités. Des attentes et objectifs partagés par les entreprises du monde entier. Comme l’affirment 2 entreprises sondées sur 3, le chemin de la transformation sera guidé par le fil rouge des ESG (Environnement, Social, Governance). C’est collectivement que les entreprises, à travers ces engagements doivent apporter, dans les années à venir, des solutions répondant aux réglementations sur la neutralité carbone mais permettant également d’améliorer leur impact sociétal.
L’enquête de ManpowerGroup montre que :